Pendant longtemps, je pensais que soigner, c’était avant tout agir efficacement : suivre les protocoles, appliquer les bons gestes, respecter les délais. Mais au cœur de ma pratique, un vide relationnel s’est fait sentir. Ce n’est pas la technique qui me manquait… c’était le lien humain.
Être soignant, c’est d’abord être en relation
Ce changement de regard a commencé quand je me suis formée à la communication, à la relation d’aide et à la PNL. J’ai compris que la qualité de la relation avait un impact profond sur la qualité du soin.
Ce n’est pas seulement ce que l’on fait, mais comment on est avec l’autre qui change tout.
J’ai commencé à travailler sur ma présence, mon écoute, ma posture intérieure.
Ancrer des ressources pour mieux communiquer
Un outil puissant que j’utilise au quotidien : l’ancrage de ressources (issu de la PNL).
Comment je l’utilise :
- Je prends quelques secondes de centrage avant d’entrer en relation
- Je me connecte à un état émotionnel ressource : calme, confiance, douceur
- Je visualise un souvenir ou une sensation positive pour m’y reconnecter rapidement
🌿 Résultat : je suis plus disponible, plus à l’écoute, plus ancrée. Et cela se ressent instantanément dans la relation.
Redonner une vraie place au patient
La relation soignant-soigné s’est aussi transformée quand j’ai arrêté de « gérer » des patients… et commencé à entrer en lien avec des personnes.
Concrètement :
- Je laisse du silence pour permettre l’expression
- Je reformule, je valide les ressentis
- Je pose des questions ouvertes
🗣 Le patient ne veut pas seulement être soigné. Il veut être vu, entendu, reconnu.
Une transformation de posture
Améliorer la relation soignant-soigné, ce n’est pas une technique, c’est un état d’être.
Une posture qui s’apprend, qui se cultive, et qui transforme non seulement la qualité du soin… mais aussi le soignant lui-même.
Céline.
